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Prendre la parole en public – 3 trucs pour vaincre le trac

12 février 2024
par Cindy Royer

Nous avons tous vécu cette sensation inconfortable au moment de devoir parler publiquement. Le rythme cardiaque s’accélère, on rougit, on sent la chaleur monter… Ce phénomène est tout à fait naturel. Plutôt que de lui faire la lutte, il faut l’apprivoiser! 

La préparation

Maîtrisez votre sujet en profondeur.  Soyez « dans le connu » comme dit souvent mon collègue Steve Flanagan. Assurez-vous toujours de savoir exactement de quelle façon débutera votre allocution et comment elle se terminera. Par exemple, lorsque j’étais reporter à TVA et que je présentais un reportage en direct au bulletin de nouvelles de 17h, je savais toujours exactement avec quels mots j’allais commencer mon intervention, mais surtout, avec lesquels j’allais conclure. Cela rassure et réduit la nervosité. Je suggère souvent de connaître les 2 ou 3 premières phrases de votre allocution puis les deux ou trois dernières. Entre les deux, tout en suivant votre structure, vous avez du jeu comme on dit! Que vous choisissiez d’écrire votre texte en entier ou des mots-clés, il est judicieux d’avoir une structure pour éviter de vous éloigner du sujet.

La règle des 4 « 30 »

Hélas, j’ignore la source de cette fabuleuse méthode dont les variantes et les interprétations sont nombreuses, mais voici ma version préférée :

  • 30 jours avant : déterminer l’objectif de la prise de parole, le public cible, les sujets et établir les messages qui seront véhiculés
  • 30 heures avant : les détails, la logistique et le script sont confirmés. (Non… On ne termine pas le texte de son allocution le matin même, sur le coin du bureau!)
  • 30 minutes avant : prenez un moment en silence pour vous préparer
  • 30 secondes : C’est le temps que vous avez pour capter l’attention de votre public!
Un homme devant une salle vide réfléchissant à sa prise de parole en public.

Misez sur votre message 

Pour réduire la pression, ramener votre énergie sur votre message plutôt que nous même. Bien sûr, c’est vous qu’on a invité à prendre la parole, et rappelez-vous que vous apportez de la valeur comme intervenant. Mais ayez ceci en tête : que souhaitez-vous qu’on retienne de votre allocution?

En terminant, les meilleurs communicateurs sont ceux qui s’exercent. Je suggère de vous exercer à voix haute. Si vous avez écrit votre texte, vous devez l’adapter à l’oral pour que ce soit fluide et naturel. Et la seule façon de le tester, c’est de le lire tout haut. N’hésitez pas à demander à un proche de vous filmer puis réécoutez-vous. Oui, je sais, c’est difficile, mais tellement formateur! 

N’hésitez pas à m’écrire pour me suggérer des pistes de réflexion ou réagir à ce contenu.

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