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Seules 30% des municipalités du Québec ont un plan de sécurité civile à jour !

1 mars 2018
par Steve Flanagan

Le gouvernement du Québec investit 50 M $ pour aider les municipalités du Québec à posséder un plan de sécurité civile pour répondre à un sinistre majeur. Étonnant de constater que moins du tiers des municipalités du Québec n’ont toujours pas mis à jour leur plan de sécurité civile malgré leurs responsabilités dictées par la Loi sur la sécurité civile. La loi « propose la réalisation d’un exercice de planification à l’échelle régionale visant à recenser les risques de sinistre et les ressources disponibles, à évaluer la vulnérabilité des communautés, à déterminer des objectifs de protection et les actions requises pour les atteindre ».

L’aide gouvernementale est importante pour la réalisation de cette mise à jour mais aussi pour la réalisation de la mise à jour de la cartographie en zones inondables et à la surveillance des cours d’eaux.

Pour la grande région de Montréal, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) reçoit une somme de 5,5 M $ pour réaliser l’ensemble de la cartographie du risque annuel d’inondation pour les cours d’eau de l’archipel.

La mise à jour des plans de sécurité civile est prioritaire dans un contexte de changements climatiques. Dans la région de Montréal, deux crues historiques ont affectés des milliers de citoyens. D’abord, dans le bassin de la rivière Richelieu en 2011, et le printemps dernier dans celui des la rivière des Outaouais. Au total, dans la région métropolitaine, 24 municipalités et 5 arrondissements montréalais ont été affectés par les inondations à divers degrés en 2017.

Les inondations au Saguenay en 1996, la crise du verglas en 1998 et les inondations à Rivière-au-Renard en 2007 ont certes contribué à améliorer la réponse des municipalités et du gouvernement du Québec en situation d’urgence, mais l’annonce d’aujourd’hui devrait accroitre la couverture des citoyens pour mieux gérer les risques d’inondation, par exemple, par la prévention, une meilleure communication des risques et une plus grande coordination entre toutes les parties prenantes.

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